[libre] premiers pas

Messages : 7 Date d'inscription : 28/01/2014 Age : 31

Je venais de sortir de l'hôpital quand je réalisai que je n'avais nulle part où aller. J'aurais peut-être dû rester dedans en prétendant avoir mal je ne sais où...

J'étais sur cette nouvelle "planète", ou plutôt le morceau de ferraille qui accueille la nouvelle humanité, et toute ma vie était à reconstruire.

A défaut d'un père et d'une mère, je fus accueilli par les rues presque désertes de la ville ; horaires de travail et d'études.

Un pas... deux pas...

La rééducation avait fait ses preuves : les prothèses mécaniques qui occupaient la place de mes regrettées jambes ne me posaient déjà presque plus aucun problème pour marcher. Mon sens de l'équilibre, quant à lui, était devenu aussi précaire que mon porte-monnaie.

J'avais ruiné mon père en partant de la Terre, et trahi la volonté de ma défunte mère en me levant ce matin sur ces jambes artificielles. Et désormais j'étais condamné à errer, démuni de la moindre famille et du moindre confort.

Dépité, je levai les yeux au ciel et fus choqué par sa laideur. Je ne savais même pas s'il pouvait pleuvoir d'un tel ciel. Le prix de la paix, pensais-je.
Au moins la guerre était loin derrière.

Soudainement pris d'un vertige, je tombai en arrière et me retrouvai assis à terre, sonné et conscient du ridicule de ma chute.

Et alors que je pensais que, de toute façon, personne ne m'avait vu, un bruit de pas venant de derrière se fit entendre comme pour me contredire.

"Excusez-moi, j'ai besoin d'aide pour me relever." dis-je, à peine assez fort pour être entendu.
De quoi avais-je l'air ?

Admin Messages : 18 Date d'inscription : 10/01/2014 Age : 26

A peine je suis sortie de l'auberge de ma mère que je regrettais déjà ma présence ici. Il n'y a aucune odeur sur ici hormis celle du blasphème qu'est cette boule de ferraille.
J'avais besoin d'une nouvelle robe pour la cérémonie de crémation de mon défunt père. Tout en marchant, je repensais encore à la manière à laquelle il m'avait obligé à venir ici, protégé de toutes nuisances. Je refusais toujours de m'implanter sur cette planète et me disais que je ferais tout pour retourner sur la Terre, ma chère Terre natale.
La population commence seulement à se réveiller : Les quelques commerces ouvrent leurs portes, certains partent à leur nouveau travaille, mais cela se réduisait qu'à deux ou trois personnes.

Soudain, je vois un jeune homme, un petit peu plus vieux que moi, marcher a quelques mètres de moi. Ces jambes devaient êtres artificielles vu sa démarche. Méprisant ces personnes adoptant la nouvelle science, je détournais le regard et porte mon attention sur les bâtiments m'entourant et la végétation.

Tout à coup, un mouvement d'oscillation m'interpella en face de moi et vois le jeune homme tombé à terre, désemparé. Je m’avançais vers lui le voyant resté au sol. Je me baissa et le releva petit à petit même si je méprisais ces êtres robotisés.

" Faites plus attention la prochaine fois. " Lui dis-je froidement en reprenant ma route.

Messages : 7 Date d'inscription : 28/01/2014 Age : 31

Tandis qu'elle m'aidait à me relever, je me rendis compte que cela faisait une éternité que je n'avais pas eu de contact physique avec une personne. Avais-je seulement eu de l'affection de la part de ma mère ?
Elle qui était tant obsédée par son "combat"...

Mais j'ai toujours su reconnaître une personne qui aide par devoir et non par bienveillance, et la jeune fille au dos de laquelle je me cramponnais jusqu'à tenir à nouveau sur mes prothèses, était clairement dans ce cas de figure.
La façon dont elle me parla me conforta rapidement dans cette idée.

" Faites plus attention la prochaine fois. "

A la froideur de ces mots, je crus reconnaître maman lorsqu'elle parlait des Trans-humains. Hautaine, les considérant à peine comme des Hommes.

Alors que la jeune fille reprenait sa route, je marmonnai un "merci" inaudible, plus par politesse que par réelle reconnaissance.
Cependant une chose était évidente : elle non-plus n'avait pas choisi d'être là.

Admin Messages : 18 Date d'inscription : 10/01/2014 Age : 26

Suite à cette scène, je me précipitais dans le magasin de vêtements auquel je devais me rendre et commençais à choisir quelques robes noires, classiques. Une me plaisait particulièrement et choisit donc de l'acheter. Mais à cet instant, j'entendais des bombes explosées au loin, mais qui se rapprochaient de secondes en seconde, et là en face le magasin, une explosa projetant avec elle des milliers de projectiles aussi traîtres que tranchants. J'étais tétanisée en repensant au souvenir lugubre de mon père mourant tristement. Mes pensées allaient également vers le jeune homme de toute à l'heure, en espérant qu'il échapperait à se massacre, qui est, je le pense un attentat comme nous en avons souvent. Je me mis alors à terre, espérant m'en sortir intacte. C'est alors que je vis les dégâts sur mon corps. Ma main gauche... On aurait dit qu'elle était passé dans une broyeuse. Il y avait pleins d'éclats incrustés dans ma chaire. Mes yeux s'embrumaient, je pleurais. Ma jambe a également été touchée mais rien de grave à première vue. Je regardais alors pour voir si le commerçant allait bien mais je le voyais inerte. Lorsque je regardais à nouveau ma main et que j'ai vu le sang coulé, je me suis évanouie, ma robe noire sous le bras droit.

Messages : 7 Date d'inscription : 28/01/2014 Age : 31

La première explosion fut la même que lorsque j'étais à bord du Colosse en direction de la planète. Surprenante, sans avertissement, annonciatrice d'une catastrophe imminente.

Moi qui pensais à ce moment même que la guerre ne me concernait plus, qu'elle était restée sur Terre et que je pourrais au moins démarrer une vie paisible ici...

Pourquoi les Hommes passent-ils autant de temps à détruire ce que les uns et les autres construisent ?

Après un coup d'oeil sur mes jambes qui ne m'auraient certainement pas permis de courir, je décidai de rester debout, sur ce trottoir, et d'attendre la mort qui aurait dû m'emporter avant que je ne pose les pieds sur cette planète.

Elle n'est pas venue ce jour-là. Elle a détruit une dizaine de bâtiments dans la zone, mais elle m'a laissé là, entre les flammes et les débris.

Sans vraiment savoir ce que je faisais, je me dirigeai vers le magasin où la jeune fille qui m'avait aidé semblait s'être rendue. Ce même magasin qui venait de partir en fumée.

Avait-elle une moindre chance de s'en être sortie ?

"Je déteste déjà cet endroit", pensai-je en avançant dans les éclats de murs et de verre, encore fumants. Sur Terre non-plus les terroristes ne restaient pas sur les lieux de leurs attentats ; j'étais hors de danger.

Je me baissai et entrepris d'emmener la jeune fille qui gisait par terre, à l'hôpital que je venais à peine de quitter. Elle respirait encore, avec une robe noire tâchée de sang et de brûlé sous le bras.

Peinant à marcher avec son corps inanimé sur mon dos, je m'arrêtai dehors en entendant les sirènes se rapprocher.

Ce n'était pas mon travail, après tout.

Admin Messages : 18 Date d'inscription : 10/01/2014 Age : 26

Je me réveillais à l'hôpital avec des dizaines de tuyaux accrochés à mon corps. Énervée de cela, j'entreprenais de les retirer mais un médecin est arrivé au même moment ce qui m'a laissée échappée un soupire de lamentation. Il me dit que mes blessures étaient presque toutes superficielles mais que ma main gauche était salement abîmée. Il était perplexe de m'annoncer qu'elle devra être amputée dans la journée et demandait mon autorisation pour remplacer cette main humaine, faite de chaire et d'os, par une main artificielle. J'étais dans le déni le plus total. Je ne voulais pas devenir une de ces choses. Finir avec une main bionique... Je le refusais. Je ne voulais pas de cela... Mais cependant grâce à cette main je pourrais continué ma vie de tous les jours... Jouer du Piano, coudre, travailler, m'occupé de maman et de l'auberge... Toutes ces choses que je pourrais faire si et seulement si j'acceptais ce que le médecin me demandait. Mais je le regardais droit les yeux et lui dis :

" Je préfère crever plutôt que de perdre mon humanité. " criais-je. Je regardais maintenant par la fenêtre et mes larmes coulaient sur ma joue, brûlant ma peau. Je demandais alors au médecin qui m'avait sauvé des décombres et il me répondit qu'un jeune homme m'avait laissé sur le trottoir.
Pourquoi cela m'arrivais ? Pourquoi moi ? Je ne savais pas et je n'aurais jamais de réponse. J'essayais de bouger ma main mais celle-ci ne répondait pas. Mes larmes coulaient de plus en plus et me recroquevillais sur moi-même. Quelle décision devais-je prendre ? Sauver ma main avec une greffe mécanique ou bien laissé le moignon tel qu'il sera ? Je ne savais pas. Je ne savais absolument pas...

Ma mère entra dans la chambre, pleurant également de mon sort. Je détournais le regard comme pour fuir la réalité. Que dira t'elle en apprenant que je peux bénéficier d'une nouvelle main ? Elle prit mon visage dans ses mains et me dit qu'elle était désolé, que c'était de sa faute. Je ne comprenais jamais pourquoi elle s'excusait autant. Elle l'a également fait lors du décès de mon père. Elle n'y peut rien pourtant...
Après une discussion un peu animée avec elle, elle pris la décision à ma place de me faire greffer. Elle disait que ce serait plus simple pour moi et que je la remercierai plus tard. Comment pourrais-je la remercier de ça ?! J'étais perdue et m'évanouie à nouveau sous le choc.

Admin Messages : 5 Date d'inscription : 06/12/2013

Toute la journée allait se passer sans un problème non ? Après avoir passé mon temps a essayer de stopper la guerre sur terre, mon grade de général m'avais permis de venir m'installer ici, sur cette planète créée par la main de l'homme. Certes elle ne ressemblait pas à grand chose, mais elle ressemblait tout de même à de l'espoir. L'espoir qu'un jour cette planète allait ressembler à la terre. La terre d'avant la guerre, ruisselant de nature et de merveilles, des animaux, des fleurs, des arbres, des sources d'eaux pures. L'homme avait tout détruit, mais ici, en ce lieu, il avait une chance de tout recommencer. Nous sommes intelligents et je suis sur qu'on ne nous l'a pas donnée pour détruire. J'aime l'art, car l'art crée, voila pourquoi j'étais venu ici, dans l'espoir d'aider à créer quelque chose de nouveau et de pur.
Une explosion, je grogne... La guerre nous suivra donc jusqu'ici alors ? ... Les gens n'ont donc rien compris, ils ne cherchent qu'à tout faire brûler sur leur passage ? Quelques secondes après mon téléphone sonnait. Je devais aller sur les lieux; En tant que gradé c'est à moi que reviens l'affaire. J'irais déjà à l’hôpital voir les blessés

-Nom de dieu ...

Je peux constater l'étendu des dégâts en chemin. Des dizaines d'immeubles réduient, en miettes et le triple de vies parties en fumées, quelle horreur ...
J'arrive dans l’hôpital et on me donne le nom et la chambre d'une jeune fille qui a été blessée, j'ouvre et la voit en train de dormir sur son lit, je m'assois et attend qu'elle se réveille. Quand elle ouvre un œil, je la salue et me présente.

-Je suis le général Ethan White et je suis ici pour enquêter sur les explosions ... Je suis désolé de vous faire vous remémorer ça maintenant, mais j'aimerais éviter que des gens meurent.

Admin Messages : 18 Date d'inscription : 10/01/2014 Age : 26

Je me réveillais doucement lorsque j'ai vu un homme, grand, en tenue de militaire se tenir à côté de mon lit. Il me salue solennellement. Je fais de même. Il me demandait en gros se qu'il s'est passé durant les explosions. Etant en colère contre ma mère, et contre le monde entier si je pouvais dire, je lui répondait sèchement.

- Bonjour. Je ne sais rien de se qu'il s'est passé. J'étais dans un magasin en train d'acheter une robe. Un homme m'a sortie des décombres. Je n'en sais pas plus. Navrée. Si je puis me permettre, je vous demanderais de partir. On va m’amputer dans quelques minutes.

Messages : 7 Date d'inscription : 28/01/2014 Age : 31

Alors que j'errais dans ce semblant de ville, un homme en uniforme vint me trouver. Il voulait que je me rende à nouveau à l'hôpital pour témoigner des événements qui venaient de se produire.

Que dire ? Je n'avais rien à raconter.
Juste que le monde s'était effondré autour de moi et que j'ai voulu sauver ma conscience en sortant une victime des décombres, qui plus est une personne qui m'était venue en aide.

Sceptique, je décidai de quand même le suivre, avec en tête l'idée de faire de cet hôpital ma maison provisoire.

Arrivé sur place, on me demanda d'attendre devant la chambre de la victime, d'où allait bientôt sortir un haut gradé auquel je devrais me présenter.

Mon allure de vagabond (je n'avais même pas de vêtements de rechange, je portais les mêmes que le jour de l'attentat dans le vaisseau qui m'avait amené ici) habillé de loques, mal rasé et bancal, me fit songer que je n'étais pas tout-à-fait présentable.

Je m'assis tout de même, et attendis sagement en observant mes prothèses.

Le séjour commence bien, on dirait.

Admin Messages : 5 Date d'inscription : 06/12/2013

Bien j’aurai du me douter de la réponse que j’allais obtenir … ce faire amputer voilà une perspective qui ferrai peur à n’importe qui, souvent à cause de la guerre j’ai vu mes amis perdre des jambes, des bras, la vie … mais jamais je ne m’étais demander ce que je choisirai. Obtenir un de ces greffons mécanique ou rester sans son membre. Je crois que ma réponse est toute choisie. Je veux vivre pleinement et j’ai encore beaucoup de chose à faire. J’accepterai la greffe et la retirerai quand je penserai avoir accompli mon devoir.
Pour cette jeune femme la décision semblait très dure et douloureuse. Il fallait a tout prix que j’arrête ses terroriste. Tout le monde a le droit d’avoir et d’apporter son opinion, mais blesser des gens innocent et un acte criminel et impardonnable. Je me levais saluant encore une fois la femme blessée lui adressant mon sourire le plus réconfortant

-Vous s’avez-vous pouvez bien utiliser une greffe électronique et vous la faire retirez si vraiment vous ne la supportée pas. Bien j’ai d’autre témoin a interroger, je repasserai vous voir.

C’est en sortant justement de la chambre d’hôpital que j’aperçus mon prochain témoin, un homme qui avait l’air d’un … d’un sans-abri oui, pas rasé, de vieux vêtement, maigre et pas vraiment stable sur ses prothèses. Je me demande bien ce qui avait pu lui arriver à cet homme, la guerre ne pardonne pas c’est vrai et j’en ai fait l’expérience. Je lui tends la main tout en me présentant.

-Général Ethan White, je suis là pour enquêter sur les explosions de tout à l’heure.

Je ne pouvais laisser en liberté les gens qui ont commis ses actes. Les trainés en justice pour toute les vies qu’ils ont inutilement volés … je hais la guerre par-dessus tout. Je regardais l’homme dans les yeux il avait l’air d’avoir traversé beaucoup de péripétie avant d’arriver ici.

-Pouvez me raconter tout ce qu’il c’est passer, si vous avez vu des personnes bizarre trainé près des lieux, s’enfuir par exemple ?

Messages : 7 Date d'inscription : 28/01/2014 Age : 31

Malheureusement je n'avais quasiment aucun élément à fournir au général, ce qui me frustra car sa salutation semblait très sincère et je lui en fus reconnaissant.
Enfin un peu de chaleur humaine.

Creusant ma mémoire des événements, je pus quand même lui adresser une réponse, bien que lacunaire et approximative.

- Je tournais le dos à l'hôpital et les explosions sont venues par la gauche, puis se sont rapprochées jusqu'à frapper la zone. Je ne sais pas si ça peut aider, mais malgré le fait que je n'ai vu personne, ça semblait suivre une ligne droite. Si je peux me permettre, l'ordre des explosions et leur direction indique sûrement la trajectoire qu'a suivie le poseur de bombes, mais je n'en suis pas bien sûr.

Simple étude logique des faits. Pourtant, en suivant cette logique les terroristes auraient justement pu créer cet ordre pour brouiller les pistes. Ici encore, je n'étais d'aucune aide.

- La jeune fille va bien ? , demandai-je, comme pour encore chercher à soulager ma conscience.

Admin Messages : 18 Date d'inscription : 10/01/2014 Age : 26

Le chirurgien rentrait dans ma chambre pour me dire que je devais allée au bloc opératoire. Il transportait mon lit et me sortait de la chambre. Lorsque j'ai vu le jeune homme et le militaire j'ai dis au médecin de s'arrêter.

" Je... Je vous remercies humblement de m'avoir sauvé la vie. Je vous suis reconnaissante... Je m'excuse par ailleurs de mon indélicatesse avant les explosions... " Disais-je à ce jeune homme.

Messages : 7 Date d'inscription : 28/01/2014 Age : 31

Surpris par ce soudain élan de bonté, je restai bouche bée un instant, incrédule. La sauver ? Non.
Je n'ai sauvé personne, je n'ai fait que ramasser une fille évanouie dans des décombres qui ne la menaçaient plus. Si je n'avais pas été là, les secours l'auraient récupérée bien assez tôt...

- Tu m'as aidé à me relever, je n'en attendais pas plus de ta part. Et...je n'ai rien fait. Je t'ai juste sortie de là mais tu étais hors de danger. Pas de quoi me remercier , lui dis-je en la tutoyant sans y faire attention.

Certes, être un héros est un rêve que beaucoup d'hommes font. Mais je ne me considérais vraiment pas impliqué dans sa survie. Peut-être même que si elle ne m'avait pas aidé à me relever, elle aurait été à un autre endroit au moment des explosions et aurait été totalement épargnée.

Je n'en savais rien.

Je ne me sentais simplement pas digne de recevoir les moindres remerciements.

Admin Messages : 18 Date d'inscription : 10/01/2014 Age : 26

Je lui souriais gentiment et faisais signe au chirurgien de m'emmener.

J'arrivais au bloc et ils commençaient à m'endormir; Mais je pensais. Je pensais à la manière dont se déroulera les événements suivant, comment est-ce que cela sera avec ma nouvelle main... Ce genres de choses dont on ne peut avoir de réponses dans l'immédiat. J'avais peur. Je me sentais si seule. Mon père était mort, ma mère essai de combattre son désespoir, je n'ai pas de petit ami à chérir... J'étais éperdument seule... Je m'endormais sur ces pensées.

Quelques heures après je me réveillais doucement mais sûrement. Je n'avais plus de main. Sur cette réalité je me remettais à pleurer, encore et encore. Pourquoi moi ? Cette question me torturait mon esprit sans cesse.

Le médecin me rejoignait et me fait part du bilan de l'opération. Tout c'était bien passé. La greffe aura bien lieu demain.

En étant en forme, je demandais à sortir... J'avais besoin de parler au jeune homme... Je devais lui posé des questions.